GARDER L’HORIZON

Ils ne sont pas prêts de passer aux aveux. On se fait entendre. On fout le feu. Passe au degré supérieur, avant le temps des regrets ! Aucune alliance avec l’état, on se regarde en chiens de faïence. Piratez mon CD comme un DIV-X. Je ne roule pas sur les euros mais le cri du cœur vaut mieux que le son THX. Mes héros vont de Malcolm X à Vercingétorix. Je ne me vends pas comme Nicola. Je n’ai pas de compte au pays de Ricola. Ceux qui sèment la tempête, récoltent le déluge. J’ai vu le bizness dans les cordes et l’or sous la table des juges. Mon son ne sent pas le music award. Censurés sont les sujets que j’aborde. Etouffé par les ronces, il faut créer ta délivrance. Libre-arbitre va de pair avec seuil de tolérance. Mon hurricane upper s’infiltre dans leur repaire. Les rapaces ne veulent pas jeter l’éponge. Je ne vois aucune carapace autour de leurs carcasses. Pourquoi tant de mensonges ? Là où la transparence est fatale, on se cache derrière les apparences donc interne est la souffrance. Il faut qu’on s’extériorise. Rien ne compense la vérité, pourtant ils la dévalorisent.

Nous ne sommes pas convertis à leur institution, donc de notre part : pas de prostitution. Ne comprennent pas mes thèmes, les égarés dans les méandres du star-system.

Refrain :
Indépendant, dans un monde décadent,
Je me dois de garder l’horizon.
Où solaire est le cadran,
Ecarlate est la saison.
Ici, les générations viennent et passent
Mais la mémoire s’efface apparemment.
Je me dois de garder l’horizon,
Dans ce monde décadent.
Beaucoup ont perdu la raison,
Déposent leur âme entre les mains
De ceux qui savent très bien dresser le bétail.
Humain ! On se doit de garder l’horizon
Pour les enfants de demain.

Marianne a les seins durs comme de la pierre recouverte de peinture, alors il faut se serrer la ceinture. Le coq nourrit ses poules au pain dur. Etrange époque, où la vie parait se résumer à manger et dormir, travailler en tant qu’esclave et pourrir, à courir après demain pour au loin le voir s’enfuir sans fin. Il y a du poison dans les puits. Les maîtres de l’ombre enterrent sans bruit, sans hésiter. Ici beaucoup de ragots sont débités pendant les heures d’affluence. C’est un combat d’influences mené avec précision, qui s’offre à ta vision. Divers sont les semblants d’évasion. Ils fraudent sur la balance. Ils ont faussés les valeurs. Il faut choisir : être vendeur ou voleur. Voilà ce que j’apprends aux agents des multinationales. Leurs leaders de manigances fournissent indirectement les dealers, mentent pour la gloire de l’establishment. Et quand les flics se pointent, c’est contrôle de chaque véhicule au check point. Spectre, deviens le spectateur du vent dévastateur. Alors, au lieu d’agresser pour la rentabilité, rendez à César sa mentalité.

Nous ne sommes pas convertis à leur institution, donc de notre part : pas de prostitution. Ne comprennent pas mes thèmes, les égarés dans les méandres du star-system.

Refrain